Biographie


À la fois sculpteur de son, plasticien ou comédien, Sébastien Petit est un artiste plasticien qui travaille autant dans les domaines des arts vivants comme le théâtre de rue, le clown et la danse que dans les arts plastiques en sculpture et illustration sonore.

Diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Paris, il intègre les ateliers de sculpture de

Guiseppe Penone et Anne Rochette.

Sa formation s’oriente vers la pluridisciplinarité en s’intéressant à la vidéo, la plasticité sonore et le corps. C’est aux Arènes de Nanterre que Sébastien Petit s’entraîne intensivement aux Arts du cirque, particulièrement dans l’acrobatie et la jonglerie. Ce qui l’amènera progressivement vers la danse, le clown et les arts martiaux.

Depuis 1999, il travaille avec la Cie de théâtre de rue Planet Pas Net dans la création de spectacles multiformes. A partir de 2001, il intègre le label ELSIE ELSE Records et compose des pièces sonores pour la danse et la performance. En 2005, il danse avec le chorégraphe suisse Jean-Marc Heim dans « Creatura » et participe aux Nuits Blanches édition 2006 dans la Cie Karine Saporta et en 2008 avec le performeur Skall.

En 2008, la galerie L’Issue expose une pièce réalisée en collaboration avec le graphiste Arnaud Pagès. En 2009 il expose au Parcours Saint Germain des Près et travaille en tant que concepteur interprète dans la compagnie « Paris Bénarès » qui construit des marionnettes géantes.

Voici quelques extraits écrits par Anne Rochette ( professeur des beaux arts de Paris ) et Alain Michon  (ancien professeur des beaux arts de Paris).

Sébastien a un parcours singulier, qui passe de la sculpture aux arts de la rue, de la vidéo à la danse, de l’installation au  voyage. Je fais confiance à son engagement, à son sens de l’humour et de la poésie.

….Il excelle quand il s’agit de traverser les frontières.


Artiste de cirque, bonimenteur de rue, arpenteur des chemins étrangers, il n’a eu aucune peine à renoncer à ce qu’il croyait connaître de ses capacités corporelles.

Avec la danse, il prend contact avec le spectacle vivant, les chorégraphes, la mise en scène, le décor, la musique. Sans renier son travail pédagogique autour du cirque, il tente de réinventer un langage dans tous les matériaux et médias qu’il touche; ainsi il agence des mots comme on fait un mur en pierres sèches (sans mortier pour les joindre). Ses musiques tracent des lignes de fuite simplifiées à l’extrême pour permettre l’intrusion à d’autres éléments : lumière, danse, poésie, acrobatie et encore à quelque chose d’autre, de presque rien…

Quant à ses installations, elles sont brutes et composées, mais on perçoit toujours l’impact du corps, le geste unique qui a créé la forme. Il trace dans ses œuvres la ligne de départ d’un prochain voyage.